Qui es-tu ?

Je m’appelle Samuel dit « Samy ». J’ai 49 ans. Je travaille aux Ballets de Monte Carlo depuis 2010 ou j’occupe le poste de Régisseur Lumière, Pupitreur et Responsable Technique en Tournée. J’ai réalisé plusieurs créations lumières avec la Compagnie comme : Opus 50 (2011), Lac (2011), Switch (2013), Core Meu (2017), Back on Track 61 (2021), Coppél-iA par exemple, toutes des pièces de Jean-Christophe Maillot. Mais aussi pour des Chorégraphes Invités comme : Jeroen Verbruggen (2012, 2013, 2015, 2016, 2023), Marie Chouinard (2012), Carolyn Carlson (2013), Joseph Hernandez (2018), Vladimir Varnava (2016), Mimoza Koike (2021), Goyo Montero (2019, 2023) …

J’ai commencé en 1993 à travailler la lumière en qualité de technicien dans la région Provence Alpes Côte d’Azur pour les prestataires locaux ainsi qu’à la Halle de Martigues. Ensuite j’ai eu la chance de participer à de nombreuses tournées de Variétés françaises ou j’ai été durant plusieurs années l’assistant de Fred Peveri (1998 à 2010). J’y ai fait mes classes de poursuiteur puis pupitreur…

Quel est le Ballet « Coppélia » ?

La version originale de ce ballet, Coppélia ou la fille aux yeux d’émail, a été créé par Arthur Saint-Léon sur une musique de Léo Delibes en 1870 à l’Opéra de Paris.

Elle est l’une des pièces les plus populaire de la Danse. Jean-Christophe Maillot, l’a revisitée totalement, pour en faire : COPPEL-i.A.

Il s’est inspiré de l’intelligence artificielle, pour créer cette automate Inanimée capable de faire chavirer le cœur d’un jeune homme sur le point de se marier. Il a transposé l’intelligence Artificielle dans l’univers du doute…

Aujourd’hui quand on parle d’intelligence artificielle, on ne parle plus de science-fiction comme c’était encore le cas il y a vingt ans. On parle de notre quotidien. À cause de l’intelligence artificielle qui dissèque notre quotidien et devance nos désirs, nous avons l’impression de ne plus vraiment nous appartenir. Nous ne sommes plus très sûrs de notre réalité́, de notre corps ou de notre libre arbitre. C’est précisément ce qui arrive à Frantz sur le plan amoureux lorsque Coppél-i.A. fait irruption dans sa vie.

L’intelligence artificielle sème le doute et la confusion en lui. Ce ballet ne porte pas de jugement sur l’intelligence artificielle. Dans Coppél-i.A., l’intelligence artificielle est utilisée comme un révélateur de nos émotions, non comme un ennemi à combattre ou la cause de nos malheurs. Tous les personnages apprennent une vérité́ (agréable ou destructrice) mais celle qui découvre le plus de choses, c’est indéniablement Coppél-i.A. elle-même.

À la différence du ballet original qui en faisait un être inanimé́, un accessoire presque, Coppél-i.A. est ici un personnage à part entière qui joue un véritable rôle. Elle se mêle à la société́, aux humains, découvre leur monde et va jusqu’à ressentir les prémisses d’une forme d’amour. Pour la musique, Jean-Christophe a fait appel à son frère Bertrand Maillot, compositeur. Il a créé une nouvelle partition musicale hybride mêlant des séquences originales de sa composition et des arrangements de l’œuvre originale de Léo Delibes.

Comment as-tu connu Elation ?

 

J’ai connu vraiment la marque Elation lors d’une présentation de matériel dans les locaux de Dushow Nice par Boris Jacob, chef de projet lumière chez Best audio lighting (distributeur ELATION en France).

J’en avait cependant entendu parler auparavant, sans m’y être intéressé plus spécifiquement.

Quelles machines as-tu choisis ? Pour quelle raison ?

J’ai choisi plusieurs machines :

– L’Artiste Rembrandt pour sa puissance lumineuse, ses couleurs et son ouverture impressionnante.

– Le Fuze Max Profile pour sa puissance, ses couleurs, son silence, et sa précision avec les couteaux. Son poids a été un élément important quand on sait que nous travaillons presque que dans des théâtres avec des conditions de poids réduites par perche.

– Le Fuze Wash FR pour sa puissance, ses couleurs, son silence, et la possibilité d’avoir des couteaux dans un wash. Je n’oublie pas non plus son faible poids.

– Le Paladin Panel pour son ouverture avec la lentille 100°, sa puissance et sa facilité d’utilisé des accessoires comme les volets et les différentes ouvertures possible d’une façon hyper simple.

Comment les utilises tu ?

J’utilise les Fuze wash FR comme des fresnels ou pour des points spéciaux. La diversité possible des couleurs et les couteaux en font un projecteur plein de ressources et de possibilités. Les Max Profile sont utilisés comme des « wash » latéraux qui me permet de donner du volume aux danseurs. Je peux aussi utiliser les Gobos pour les projeter au sol ou sur un support pour décorer en même temps le plateau. La précision de la machine m’aide beaucoup ainsi que la multitude de nuances de couleurs possibles.

Les Artistes Rembrandt m’ont séduit par leurs ouvertures. Il me fallait un projecteur puissant pour remplacer les 5kw et 10kw Fresnel et le Rembrandt m’a tout de suite conquis ! De plus ses possibilités d’animation pour un wash (que j’utilise en lentille fresnel) m’ont sidéré et me donne des possibilités tellement grandes. Je les utilise donc pour le moment comme de gros wash en contre ou en latéral. Pour les Paladins Panel il faut avouer que leur puissance est impressionnante ! Ils me facilite la vie ainsi qu’à mes équipes !

Il faut savoir que pour de la danse classique il n’est pas simple de faire rentrer des projecteurs automatisés dans le Kit lumière là ou depuis toujours nous utilisons le Traditionnel, ses lampes halogènes et sa chaleur de lumière. Les projecteurs Elation me donnent toutes ces possibilités, d’une façon beaucoup plus simple et tellement agréable sur scène !

Le chorégraphe, le compositeur et les artistes sont eux aussi satisfait de ces produits surtout grâce à leurs silences en utilisation ! Pour terminer, je dois avouer que le rapport que je peux avoir avec le Dushow et Best Audio Lighting me rend encore plus tranquille et serein. Ils m’ont aiguillé et conseillé quand il a fallu que je fasse mon choix. Ils sont à l’écoute en permanence pour les commentaires pour en faire un choix d’excellence dans la lumière de Danse.

Chorégraphie : Jean-Christophe Maillot

Musique originale et arrangement de l’oeuvre de Léo Delibes : Bertrand Maillot

Scénographie : Costumes : Aimée Moreni

Lumière : Samuel Thery et Jean-Christophe Maillot

Dramaturgie : Jean-Christophe Maillot et Geoffroy Staquet

Compagnie : Les Ballets de Monte-Carlo

Première : 27 décembre 2019, Salle des Princes, Grimaldi Forum, Monaco

Équipe Lumière des Ballets de Monte-Carlo : Jean-Philippe Geyer, Pascal Fellmann, Clémence Mellier

Matériel Lumière Elation :

Automatiques :

– 14 Fuze Max Profile Elation

– 14 Fuze Wash Fr Elation

– 6 Artiste Rembrandt Elation

– 10 Paladin Panel Elation